Les participants aux négociations sur l’avenir de la Libye sont parvenus à un accord sur la tenue d’élections dans un délai de 18 mois, a annoncé mercredi la représentante spéciale des Nations unies par intérim, qui a salué une « percée » dans un processus de paix toujours confronté à de nombreux obstacles.
« Il y a une véritable dynamique et c’est ce sur quoi nous devons nous concentrer et ce que nous devons encourager », a dit Stephanie Williams au cours d’une conférence de presse à Tunis, où sont réunis depuis lundi 75 acteurs libyens choisis par l’Onu.
L’accord de principe porte sur une feuille de route censée mener à des « élections présidentielle et législatives libres, justes, inclusives et crédibles » avec des étapes permettant d’unifier les institutions libyennes, a-t-elle précisé.
Plongée dans le chaos depuis le renversement et la mort de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est divisée entre le gouvernement d’entente nationale (GEN), basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, et l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est du pays. (Reuters)