Une trentaine de jihadistes ont été tués par l’armée française jeudi dans la région de Mopti, au cendre du Mali, deux jours après la « neutralisation » d’un haut responsable lié à Al-Qaïda, a annoncé vendredi 13 novembre au soir l’état-major des armées françaises.
« Une trentaine de membres d’un GAT (groupe armé terroriste) appartenant au RVIM [Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans, aussi appelé GSIM] ont été neutralisés » lors d’une opération aérienne et héliportée de la force Barkhane, a indiqué le porte-parole de l’état-major, le colonel Frédéric Barbry.
Ils ont été la cible « de frappes aériennes de Mirage 2000, de tirs d’hélicoptère Tigre et de commandos de montagne », a-t-il ajouté.
« Un combat au sol d’une heure »
La France avait annoncé quelques heures plus tôt la « neutralisation » au Mali par sa force Barkhane de Bah Ag Moussa, décrit comme le « chef militaire » du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda.
Après le repérage d’un campement suspect près de Niaki, à 180 kilomètres à l’est de Mopti, quatre Mirage 2000 ont décollé de la base aérienne de Niamey, a précisé l’état-major des armées dans un communiqué.
Quatre hélicoptères de combat Tigre et trois Caïman de transport de troupes ont été également dépêchés avec à leur bord des commandos de montagne… (news.yahoo.com)