Au Congo-Brazzaville, les autorités attendent recevoir les premières livraisons du vaccin contre l’épidémie pendant ce premier trimestre. La société civile quant à elle s’interroge sur la capacité de conservation des vaccins dont dispose le pays et propose une démarche sur l’utilisation.
C’est à la presse que Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la Santé, a annoncé l’arrivée prochaine du vaccin.
« Le Congo s’est engagé dans l’initiative internationale intitulée Facilité Covax mise en place par le Gavi (l’alliance mondiale pour le vaccin) de manière à ce que nous puissions faire partie d’un Consortium qui permet l’accès équitable au vaccin Covid-19 ; puis permettre l’acquisition du vaccin dès le premier trimestre 2021. Cette Facilité permet de couvrir 20% de la population congolaise », a précisé Mme Mikolo.
Pour l’heure, un comité d’experts travaille à choisir le vaccin adapté à la population congolaise.
Acteur de la société civile, Maixent Agnimbat Emeka se demande si le pays dispose des structures nécessaires pour conserver les stocks de vaccin. « Je ne sais pas si nous avons des équipements pour conserver un tel produit en des stocks importants. Ca demande des chambres froides d’une grande puissance. Et après il faut construire la confiance autour des populations », a indiqué M. Agnimbat Emeka.
Pour instaurer cette confiance, il conseille aux autorités de montrer l’exemple en se faisant vacciner en premier lieu quand le vaccin sera arrivé : « Ils vont tester et après ils vont nous dire si on peut le prendre ou pas. Parce que s’ils le font, les autres auront confiance. Ils doivent l’expérimenter eux-mêmes avant de le proposer à la population », a suggéré M. Agnimbat Emeka.
Le Congo vit la deuxième vague de l’épidémie, selon le gouvernement. (rfi)