Bien qu’au Japon, le bilan sanitaire lié au Covid-19 soit moins grave que dans d’autres pays, la crise actuelle semble avoir particulièrement affecté les Yakuzas. Privés d’une grande partie de leurs revenus légaux, ils déplorent la gestion de l’épidémie par le gouvernement.
La crise actuelle liée à l’épidémie de Covid-19 a particulièrement affecté la mafia des Yakuzas, au Japon, à cause des restrictions adoptées par le gouvernement, selon un article de Yahoo ! Japan relayé par Capital. Bien que le pays soit moins touchés que d’autres, les autorités japonaises ont décidé de placer l’archipel nippon en état d’urgence au début de l’année afin d’endiguer une potentielle vague de contaminations.
Si les mesures sont progressivement levées, région après région, l’organisation a été privée d’une importante part de ses revenus légaux. Elle gagne en effet une partie de son argent grâce à des stands de nourriture installés près de monuments sacrés.
Des revenus divisés par trois
La période de fin d’année est essentielle pour les Yakuzas, puisque les temples sont très visités et restent souvent ouverts tard le soir, notamment au Nouvel an. Leurs bénéfices cette année auraient été divisés par trois, d’après un des membres de cette mafia, dont les propos sont relayés par Capital. Le Jour de l’an, le sanctuaire Meiji de Tokyo avait par exemple été ouvert, mais à des horaires restreints.
Cette situation pourrait s’aggraver si le gouvernement japonais devait annoncer l’interdiction de certains festivals cet été. Bouleversée dans son organisation, la mafia se montre très critique vis-à-vis des choix des autorités dans cette crise qui les précarise. (OuestFrance)
