Accueil ALERTE L’AFRIQUE DU SUD commémore les 45 ans du soulèvement de Soweto

L’AFRIQUE DU SUD commémore les 45 ans du soulèvement de Soweto

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Le 16 juin 1976, des milliers d’étudiants noirs du township de Soweto, à Johannesburg, ont manifesté contre l’imposition de l’afrikaans, langue néerlandaise, dans les écoles.

À l’époque, Seth Mazibuko, avait 16 ans. Il était le plus jeune leader de ce soulèvement étudiant qui s’était terminé dans un bain de sang. Près d’un quart de siècle plus tard, il dresse un bilan amer. « Oui, l’apartheid a disparu, ça, je peux le dire. Mais ce que faisait l’apartheid demeure. Le cadre juridique, administratif, législatif de l’apartheid, tout cela a disparu, mais dans la pratique, l’apartheid est toujours présent », dit-il.

À l’été 1976, des élèves se mobilisent pacifiquement pour protester contre la décision des autorités sud-africaines de faire de l’afrikaans une langue obligatoire dans les écoles bantoues. La répression sera meurtrière. Aujourd’hui encore, Seth Mazibuko ne se sent pas libre. « Nous ne pouvons toujours pas respirer. Le genou de ce gouvernement post-apartheid est toujours sur notre cou. Nous voulons juste respirer, en tant que Noirs. Les Noirs ne comptent pas tant que ça dans ce pays pour l’instant », avance-t-il.

À l’époque, Seth Mazibuko, avait 16 ans. Il était le plus jeune leader de ce soulèvement étudiant qui s’était terminé dans un bain de sang. Près d’un quart de siècle plus tard, il dresse un bilan amer. « Oui, l’apartheid a disparu, ça, je peux le dire. Mais ce que faisait l’apartheid demeure. Le cadre juridique, administratif, législatif de l’apartheid, tout cela a disparu, mais dans la pratique, l’apartheid est toujours présent », dit-il.

À l’été 1976, des élèves se mobilisent pacifiquement pour protester contre la décision des autorités sud-africaines de faire de l’afrikaans une langue obligatoire dans les écoles bantoues. La répression sera meurtrière. Aujourd’hui encore, Seth Mazibuko ne se sent pas libre. « Nous ne pouvons toujours pas respirer. Le genou de ce gouvernement post-apartheid est toujours sur notre cou. Nous voulons juste respirer, en tant que Noirs. Les Noirs ne comptent pas tant que ça dans ce pays pour l’instant », avance-t-il. (africanews.com)

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