La guerre du Tigré se poursuit avec un fossé, toujours béant, entre les rebelles du TPLF qui ont repris une grande partie de cette région du nord de l’Éthiopie et le gouvernement fédéral. Le TPLF a listé des exigences avant d’accepter un cessez-le-feu et des négociations avec Addis-Abeba. Le Premier ministre s’est exprimé, ce lundi 5 juillet, devant le Parlement. Ses propos montrent qu’on est encore loin d’un dialogue entre les deux camps.
Devant la Chambre des représentants, Abiy Ahmed a maintenu le cap, estimant que l’armée avait encore la capacité de se battre, que le retrait des troupes n’était pas une débandade, comme certains le disent, mais qu’il avait été réalisé en trois phases étalées en un mois. Donc, une manœuvre planifiée de longue date. Une position officielle maintenue coûte que coûte alors que vendredi, le TPLF a fait parader des centaines de soldats fédéraux prisonniers….(RFI)