Sur la côte nord-ouest de l’Algérie, à Ténès, près de 200 personnes ont été hospitaliers à la suite d’une possible pollution marine.
Près de 200 personnes ont été prises de malaise après s’être baignées dimanche à Ténès, sur la côte nord-ouest de l’Algérie, et ont dû recevoir des soins hospitaliers à la suite d’une possible pollution marine, selon les autorités locales et médicales. Trois plages ont été fermées, ainsi qu’une station de dessalement locale, et une enquête a été ouverte par le procureur général du tribunal de Chlef, la wilaya (préfecture) dont dépend Ténès. Les victimes ont souffert de nausées, de fièvre et de rougeurs aux yeux, selon Lakhdar Seddas, le wali (préfet) de Chlef. Elles ont toutes pu quitter l’hôpital.
« Les victimes, des personnes qui se baignaient à la plage centrale de Ténès, auraient inhalé un gaz qui s’est vite propagé à la faveur du vent ayant soufflé durant tout l’après-midi du dimanche », a expliqué le directeur de la santé de la préfecture, le docteur Nasreddine Benkartalia, cité par l’agence officielle APS. De son côté, le préfet n’a exclu aucune hypothèse. « Mais la plus plausible est celle se rapportant au déversement d’un bateau se trouvant au large de Ténès », a déclaré M. Seddas à une radio locale… (PARIS MATCH)