Peu de communications officielles depuis l’annonce de l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse chez lui, en pleine nuit, tôt mercredi matin 7 juillet. L’identité du « commando » est encore floue. Le Premier ministre par intérim Claude Joseph, qui a pris le pouvoir, évoque des assaillants étrangers parlant l’anglais et l’espagnol. Il a décrété l’état de siège dans tout le pays. La police nationale parle de « mercenaires », elle dit avoir mené une opération dans la soirée dans les hauteurs de Port-au-Prince.
Au cours de cette opération, la police nationale dit avoir pourchassé les assaillants et tué quatre d’entre eux, quatre personnes désignées comme des « mercenaires ». Deux autres ont été arrêtées et trois policiers qui avaient été pris en otage ont été « récupérés ». Mercredi après-midi, une équipe médico-légale a procédé à la levée du corps du président haïtien…(RFI)