Le 20 avril, au lendemain de sa réélection à la tête du Tchad, l’armée annonçait que le président Idriss Déby Itno, qui dirigeait le pays d’une main de fer depuis 30 ans, avait été tué au front contre des rebelles. Trois mois après, le calme et l’ordre règnent dans ce pays sahélien crucial dans la guerre contre les djihadistes.
Dès l’annonce de son décès, une junte de 15 généraux proclamait un de ses fils, Mahamat Idriss Déby Itno – général quatre étoiles à 37 ans – Président de la République à la tête d’un Conseil militaire de transition (CMT), dissolvait l’Assemblée nationale et le gouvernement, et abrogeait la Constitution.
Bien que le CMT eut promis des élections « libres et transparentes » à l’issue d’une « transition » de 18 mois, renouvelable, l’incertitude et l’inquiétude planaient alors sur un pays confronté à diverses rébellions mais dont l’armée est un des piliers de la guerre contre les djihadistes dans le Sahel, au côté de la France….(Africanews)