Le président du principal parti d’opposition, Chadema, a été arrêté dans la nuit du mercredi 21 juillet 2021. Freeman Mbowe a été cueilli avec dix de ses compagnons dans une descente de police à son hôtel à Mwanza, où ils projetaient d’organiser un rassemblement pour demander des réformes constitutionnelles. Une interpellation qui ravive le souvenir des dérives autoritaires du défunt président Magufuli.
Pour l’opposition tanzanienne, la répression continue. Le parti Chadema accuse la nouvelle présidente Samia Suluhu Hassan de reproduire la même dictature que son prédécesseur John Magafuli. Car cette nouvelle arrestation de leur chef, Freeman Mbowe n’est pas sans rappeler toutes les autres qu’il a déjà subies. Comme en 2020, où il avait été arrêté avec une centaine de personnes après avoir dénoncé des fraudes massives lors des élections générales.
Cette fois-ci on ignore où cet ancien candidat à la présidentielle a été emmené. Freeman Mbowe rentrait à son hôtel, à 2H30 du matin, lorsqu’il a été abordé par « une armée d’officiers de police », selon son directeur de communication. Il avait prévu d’organiser un rassemblement aujourd’hui pour réclamer une nouvelle Constitution….(RFI)