Le sujet est délicat à aborder mais douloureux et très concret: Des Sud-Africaines ont décidé de poursuivre des multinationales pharmaceutiques pour de terribles dégâts causés par des prothèses vaginales.
Suzette Roodt, 57 ans, a été soulagée de pouvoir, grâce à un nouvel emploi, s’offrir un implant synthétique pour traiter son incontinence. Mais dès sa sortie de l’hôpital, elle a compris que « quelque chose clochait ». La maille était défectueuse et a durci dans son corps, provoquant une obstruction complète de la vessie, des lésions et des douleurs chroniques. Six ans plus tard, cette femme de 57 ans, aujourd’hui sans emploi et attachée à un cathéter, a rejoint récemment une dizaine d’autres Sud-Africaines qui poursuivent le groupe danois Coloplast et Ethicon, filiale du groupe américain Johnson & Johnson, pour des blessures subies par ces implants préconisés en cas de descente d’organes et d’incontinence. Comme des milliers d’autres plaignantes occidentales.
Ces implants, sous forme de maille, sont censés fonctionner comme une sorte d’échafaudage intérieur. « On ne nous a jamais parlé d’autres options ou des risques encourus », dit Mme Roodt à l’AFP. « J’ai subi des dégâts permanents ». « Nous avons été contactés par de nombreuses femmes implantées avec des dispositifs que nous estimons défectueux fabriqués par ces deux sociétés », explique Zain Lundell, expert de ce type d’affaires …(Africa Radio)