Le procès du leader indépendantiste biafrais Nnamdi Kanu, arrêté le mois dernier après 4 ans de cavale, doit reprendre lundi à Abuja devant la Haute Cour fédérale du Nigeria, où un important dispositif de sécurité a été déployé, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le chef du Mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (Ipob), qui prône la sécession du sud-est du Nigeria, a été arrêté à l’étranger et ramené fin juin au Nigeria, pour être jugé.Nnamdi Kanu avait été arrêté une première fois en octobre 2015,, mais il avait profité de sa liberté sous caution pour quitter le Nigeria en 2017.M. Kanu est notamment accusé de « terrorisme » et de « crime de trahison ». Son procès doit s’ouvrir lundi à Abuja, mais de nombreux journalistes, dont ceux de l’AFP, se sont vus interdire l’accès à la salle d’audience. « Nous appelons les autorités nigérianes au respect du droit à un audience équitable et à lever immédiatement cette restriction pour permettre aux médias d’accéder librement au tribunal pour faire leur travail », a réagi l’organisation de défense des droits humains Amnesty International dans un communiqué.
Les appels à la sécession dans le sud-est du Nigeria sont un des nombreux défis auxquels fait face le président Muhammadu Buhari, avant la fin de son mandat en 2023….(Africa Radio)