Selon un dernier bilan officiel, 51 civils ont perdu la vie lors de l’attaque de quatre villages du cercle d’Asongo au nord-est du Mali. L’État islamique dans le grand Sahara, le principal groupe terroriste qui opère dans la zone est fortement soupçonné d’être l’auteur de ces massacres. De nombreux militaires maliens et onusiens se sont rendus sur place pour sécuriser et « ratisser » la région. Mais à Bamako, l’angoisse est perceptible pour les familles de victimes.
Le visage cerné, un ressortissant d’un des villages attaqués ce dimanche n’a pas fermé l’oeil depuis 24h. Malgré l’arrivée des secours, il craint toujours pour la sécurité de ses proches. « Nous, on a pas pu communiquer avec eux. Évidemment, c’est l’inquiétude. Les gens en pareille situation ont toujours peur », dit-il.
Situés en plein cœur de la zone des trois frontières Mali, Niger, Burkina Faso, les environs sont régulièrement le théâtre de combats entre les groupes terroristes et les armées conventionnelles. Prises en étau, les populations sont les principales victimes des exactions….(RFI)