Le texte, présenté début août par une poignée de parlementaires de l’opposition, prévoit de limiter les droits des minorités sexuelles dans ce pays très religieux. Problème : le chef de l’État Nana Akufo-Addo voudrait donner plutôt une image exemplaire d’un Ghana ouvert.
Faut-il privilégier l’image d’un Ghana ouvert et tolérant ou celle d’un pays homophobe ? C’est en substance le dilemme auquel le président Nana Akufo-Addo est confronté.
Le défi lui est lancé par cet homme : Sam Nartey George, un député du Congrès national démocratique, de l’opposition. Le 2 août, George et sept autres élus proposent un texte, qui, s’il est voté, infligerait jusqu’à dix ans de prison aux personnes LGBT, mais aussi à leurs alliés.
Les défenseurs des droits humains craignent que le texte ne provoque une recrudescence de persécutions à l’encontre des personnes LGBT….(RFI)