Le 13 mars 2016, le terrorisme frappait la station balnéaire de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire. Trois terroristes ouvraient le feu sur la plage tuant 19 personnes et en blessant 33, avant d’être à leur tour abattus. Un procès devrait avoir lieu dans les mois qui viennent. Pour autant, nombre de victimes n’ont pas attendu la justice pour surmonter cette épreuve.
Plus de cinq ans après, le bruit des tirs d’armes automatiques sur la plage de Grand-Bassam résonne toujours dans certaines têtes. « Il est toujours interdit aujourd’hui de faire des feux d’artifice à Bassam. Parce que quand on le fait, ça nous remet dans cet enfer de 2016 », raconte Alassane Ouattara, patron du Wharf, un hôtel du front de mer aux premières loges ce jour-là. Comme beaucoup, il a souhaité tourner la page et aller de l’avant. « C’est difficile, on ne se remet jamais de ce genre de choses, mais on fait avec. Parce que la vie continue ! »….(RFI)