mercredi, avril 24, 2024
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L’ex-manager de Gims et Vitaa condamné à 12 mois de prison ferme pour avoir escroqué Universal Music

Il n’a pas daigné se présenter à l’audience. Un ancien manager de Gims a été condamné à 24 mois de prison, dont 12 mois avec sursis, par le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne), ce lundi en début d’après-midi. Jugé pour avoir escroqué près de 300 000 euros à Universal Music, il devra également s’acquitter d’une amende de 50 000 euros. « Il pourra effectuer sa peine sous forme de détention à domicile », a précisé la présidente.

Trois autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de six mois d’emprisonnement ferme à douze mois avec sursis alors que trois autres ont été relaxés.

Les ennuis démarrent après la création du label Monstre Marin Corporation

Juste après la sortie de « Bella » en 2013, tous les signaux sont au vert pour le chanteur qui enchaîne les tubes. Pour mieux maîtriser sa carrière, il crée le label Monstre Marin Corporation. C’est le début des ennuis avec l’arrivée d’un « label manager », chargé de coordonner ingénieurs du son, musiciens et aussi photographe… pour la sortie d’un nouvel album. Ainsi entre 2014 et 2016, Universal Music rembourse des dizaines de factures comme des enregistrements en studio, des shootings photos, sans parler des frais de voyages qui ne correspondent à « aucune prestation », comme l’a rappelé la présidente lors de l’audience de l’affaire en juin.

En 2015, la star relance le label manager pour produire un nouvel album, « Djuna Family ». Les fausses factures s’empilent mais l’album, finalement abandonné, ne verra jamais le jour. D’autres fausses factures ont également été éditées concernant la chanteuse Vitaa.

L’ancien manager évoque « un milieu particulier »

« C’est lui (le manager) qui a tiré réellement profit de cette infraction, celui qui est en position de force, qui a pu imposer sa volonté », avait souligné la procureure lors de son réquisitoire. Il avait nié les faits, évoquant « un milieu particulier ». À la barre, il s’était expliqué sur son travail : « J’établis un budget pour un album et un contrôle de gestion valide, mon rôle est de fluidifier le système », avait ajouté le prévenu, à la tête de plusieurs sociétés de prestations pour différents artistes comme Vitaa ou le chanteur Bramsito. « Pour sortir un euro, il faut trois validations. Je n’ai fait que la première avant la seconde du directeur puis la troisième du commissaire aux comptes. »

Me Yann Le Bras, l’avocat du label manager, avait argué lors des débats qu’« Universal avait débloqué des lignes de budget pour [s]on client qui utilise des prestataires ». Il avait plaidé la relaxe. (Le Parisien)

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