tchadienne et les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) dans la province du Kanem. Les Gorane Kreda, majoritaires dans ce groupe rebelles mais aussi dans cette province de l’ouest du pays, se disent victimes d’arrestations arbitraires et de nombreuses autres exactions de la part des forces de défense et de sécurité du Tchad.
Simple psychose ou victimes d’une véritable chasse à l’homme ? Nos sources parlent en tout cas d’une dizaine d’officiers et près d’une centaine de civils membres de la tribu des Gorane arrêtés dès les premiers jours qui ont suivi le décès d’Idriss Déby Itno. Certains parlent même d’« expédition punitive ».
Certains de ces officiers ont été interpellés loin du front, le colonel Ahamat Soulyman dans province voisine du Lac Tchad, ou encore le colonel Abakar Allemine arrêté à Faya Largeau. D’autres auraient pris peur et rejoint la rébellion du FACT.
Accusés eux aussi de complicité avec les combattants du FACT qui fuyaient alors la province du Kanem, des civils ont été arrêtés par dizaines. Une liste de 27 noms envoyée par leurs proches a été authentifiée par la Convention tchadienne des droits de l’homme (CTDDH)….(RFI)