Le procès du leader indépendantiste Nnamdi Kanu s’ouvre jeudi 21 octobre à Abuja. Celui-ci a été arrêté fin juin au Kenya et a été ramené au Nigeria où il a été incarcéré. Nnamdi Kanu avait fuit le pays en 2017 après une attaque des forces de sécurité contre sa maison. Son procès, initialement prévu pour le 26 juillet, avait été ajourné, en l’absence de l’accusé. Les services de sécurité nigérians avaient évoqués « des difficultés logistiques ».
Les avocats de la défense ont mis en garde les services de sécurité nigérians mercredi 20 octobre, à la veille de l’ouverture du procès : cette fois, ceux-ci sont sommés de présenter Nnamdi Kanu devant la Haute cour fédérale d’Abuja.
Le procès pour « terrorisme » et « trahison » du chef du mouvement des Peuples indigènes du Biafra (Ipob), du nom de l’ancien État sécessionniste à la fin des années 1960, s’annonce périlleux, dans un contexte toujours très tendu dans le sud-est du Nigeria. Le gouvernement fédéral a annoncé récemment le déploiement de plus de 30 000 policiers et de huit hélicoptères dans l’état d’Anambra, où des élections partielles doivent se tenir le 6 Novembre…..(RFI)