vendredi, mai 3, 2024
AccueilAFRIQUEDepuis 2019, l’AFRIQUE plombée par une succession de coups d’Etat militaires

Depuis 2019, l’AFRIQUE plombée par une succession de coups d’Etat militaires

Mali, Tchad, Mali, Guinée, Soudan. Depuis 2019 et le renversement du dictateur soudanais Omar el-Béchir, l’actualité africaine est bousculée par une série de coups d’Etat perpétrés par des militaires contre des régimes fragiles et souvent contestés dans la rue par les habitants.

Avril 2019, SOUDAN : après trente ans de règne et quatre mois de mobilisation populaire, le président Omar El-Béchir est destitué par sa propre armée. Lui succède un Conseil de souveraineté né en août 2019 et composé de civils et de militaires.

Août 2020, MALI : le président Ibrahim Boubacar Keita est arrêté par des militaires et annonce sa démission à la télévision. Dans la rue, les putschistes sont acclamés par une foule qui manifeste depuis des semaines contre l’incurie des autorités. Un gouvernement de transition est créé le 5 octobre 2020, dont l’objectif affiché est de rendre le pouvoir aux civils dans une période de dix-huit mois.

Avril 2021, TCHAD : «le roi est mort, vive le roi». Quelques jours à peine après le décès de son père Idriss Déby, à la tête du Tchad depuis 1990, Mahamat Idriss Déby impose son autorité au pays. Placé à la tête d’un Conseil militaire de transition, l’héritier fait interdire «strictement» toutes les manifestations.

Mai 2021, MALI: les colonels putschistes récidivent. Moins d’un an après avoir fait tomber «IBK», ils renversent le gouvernement de transition à qui ils reprochent la mise à l’écart de plusieurs militaires. A l’issue de ce coup d’Etat qui déclenche une crise diplomatique avec la France, le colonel Assimi Goïta devient Président de transition.

Septembre 2021, GUINEE : réélu pour un troisième mandat controversé en 2020, le président Alpha Condé est arrêté par des militaires qui s’emparent du gouvernement et annoncent la dissolution de la Constitution. A leur tête, le colonel Mamady Doumbouya, qui promet de rendre le pouvoir aux civils à l’issue d’une période de transition. Mais la durée de celle-ci demeure incertaine. (Libération)

ARTICLES LIÉS
- Advertisment -

Les plus populaire

Commentaires récents