Au Mali, le Parena, le parti de Tiébilé Dramé, l’une des principales figures de l’opposition dans le pays, publie ce jeudi matin un mémorandum au vitriol. Intitulé « crise institutionnelle et sécuritaire : comment sortir de l’impasse, comment préserver l’État », le Parena y fustige la gestion des autorités de transition. Avec quels arguments ?
Premier point : « l’incapacité » du gouvernement de Transition d’« organiser des élections marquant la fin de la Transition » et de « produire un calendrier électoral ». Une « impasse », selon le Parena, dans la restauration de l’ordre constitutionnel, alors que les autorités de transition ont clairement exprimé leur volonté de repousser la date du 27 février initialement prévue et de fixer la nouvelle échéance au cours des Assises nationales de la refondation, qui s’achèveront fin décembre.
Des Assises que le Parena appelle une nouvelle fois, comme d’autres partis, à annuler, compte tenu notamment de leur coût et du facteur de division qu’elle peuvent représenter, notamment sur des sujets sensibles comme la relecture de l’accord de paix de 2015….(RFI)