Accueil ALERTE ÉTHIOPIE. Facebook et Twitter prennent des mesures face au discours musclé d’Abiy...

ÉTHIOPIE. Facebook et Twitter prennent des mesures face au discours musclé d’Abiy Ahmed

0

Alors que les forces rebelles du Tigré progressent vers la capitale Addis Abeba, le gouvernement éthiopien muscle sa communication pour inciter les citoyens à rejoindre le combat. Mais la rhétorique utilisée a été jugée violente par les réseaux sociaux : trois jours après la suppression par Facebook d’un message du Premier Ministre Abiy Ahmed, Twitter a désactivé samedi 6 novembre son outil « Tendances » dans le pays.

Sur sa page personnelle, le Premier ministre demandait aux citoyens de se mobiliser et de « s’emparer de n’importe quelle arme pour combattre, renverser et enterrer » les rebelles du TPLF.

Un discours jugé trop extrême par Facebook. Selon la plateforme californienne, Abiy Ahmed a « violé » ses « politiques contre l’incitation et le soutien à la violence ».

Cette suppression a provoqué la furie du gouvernement éthiopien, qui dans un communiqué a accusé le réseau social de travailler main dans la main avec les rebelles, et qu’avec cette censure, le réseau social n’avait fait que montrer son vrai visage.

Twitter a aussi décidé d’agir devant la recrudescence des discours radicaux en Éthiopie, en désactivant « temporairement » son outil « Tendances ». La plateforme entend combattre un discours déshumanisant qui incite à la violence, face à « la menace imminente d’atteintes physiques », déclare-t-elle.

Washington ordonne le départ de ses diplomates non-essentiels

Le département d’État des États-Unis a ordonné samedi 6 novembre le départ du personnel non-essentiel de l’ambassade américaine en Ethiopie. Cela après que les combats ont redoublé cette semaine dans le nord du pays entre forces gouvernementales et rebelles tigréens qui menacent de marcher sur la capitale.

Cette décision, qui concerne également les proches du personnel, a été prise « en raison du conflit armé, de troubles civils et de possibles pénuries », a précisé le département d’État américain dans un communiqué. (rfi.fr)

AUCUN COMMENTAIRE

Quitter la version mobile