En République démocratique du Congo, les deux derniers cycles électoraux ont coûté chaque fois plus cher à l’État congolais, et leurs résultats chaque fois plus contestés. Ces hausses vertigineuses des dépenses ont été justifiées par l’urgence des mesures à prendre, après des préparatifs bloqués pendant des mois par des crises politiques, et par une amélioration technique du processus. Mais la fuite de millions de documents et transactions à la BGFIBank révèle qu’au moins 3,8 millions ont été versés sur les comptes de sociétés liées à l’ancien président Joseph Kabila. Enquête réalisée avec Médiapart, PPLAAF, Public Eye, the Sentry.
Le 21 février 2017, devant la presse à Kinshasa, Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale et indépendante (Céni) de la République démocratique Congo (RDC), est venu faire une mise au point : le coût des élections – qui devait se tenir depuis fin 2016 et marquer la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel du président Joseph Kabila au pouvoir depuis 2001 – est ramené de 1,8 milliard de dollars, à 1,3 milliard….(RFI)