La situation était tendue samedi à Ouagadougou où les forces de sécurité burkinabè ont dispersé plusieurs centaines de manifestants réclamant le départ du président Marc Roch Christian Kaboré, accusé d’être, « incapable » d’enrayer la violence jihadiste.
Les policiers anti-émeutes ont tiré du gaz lacrymogène pour empêcher les manifestants de se rassembler place de la Nation, dans le centre de la capitale burkinabè quadrillé par un important dispositif de sécurité et où tous les commerces étaient fermés, a constaté un journaliste de l’AFP.
« La marche est interdite, dispersez-vous, rentrez chez vous« , a lancé un policier aux manifestants avant la dispersion.
Dans plusieurs quartiers de la capitale, des jeunes en colère ont érigé des barricades de fortune et incendié des pneus pour empêcher gendarmes et policiers de venir disperser d’autres rassemblements….(L’EXPRESS)