Le gouvernement accuse l’ONG Médecins sans frontières d’avoir aidé des séparatistes au Cameroun anglophone, dans la province du Sud-Ouest. Des accusations rejetées par l’ONG, qui assure avoir suivi le même protocole que d’habitude.
Les autorités affirment qu’une ambulance de l’organisation a pris en charge un chef milicien sans les avertir. L’affaire débute dimanche matin lorsqu’un véhicule de Médecins sans frontières (MSF) est arrêté à un check-point dans la localité de Nguti avec à son bord, un leader séparatiste blessé.
Selon le communiqué du ministère de la Défense camerounais publié lundi, cet homme, connu sous le nom de guerre de « général Moving Star », avait en sa possession« une fausse fiche d’évacuation », montée « de toutes pièces », « avec la couverture des responsables locaux de MSF ». La preuve, pour le ministère, de « relations étroites avec les terroristes »….(RFI)