Quatre semaines de compétition, 24 équipes africaines, des journalistes et des officiels du monde entier… Comme tout rendez-vous de cette ampleur, la 33e Coupe d’Afrique des Nations de football qui commence dimanche 9 janvier au Cameroun va avoir un effet loupe sur la situation du pays.
Unité nationale autour d’une passion commune, le football, ou fenêtre d’opportunité pour faire résonner des revendications, la CAN sera-t-elle une période de trêve ou l’occasion pour les voix critiques de se faire entendre ?
Le Dr Hilaire Kamga, porte-parole de la plateforme de la société civile pour la démocratie au Cameroun, rappelle que la compétition intervient dans un contexte socio-économique difficile pour une grande partie des citoyens. « La CAN arrive à un moment où on vient de voter un budget qui pose beaucoup de problèmes aux Camerounais. Des frais de transferts via la téléphonie mobile sont entrés en vigueur. Les prix des produits de première nécessité ont flambé sur les marchés. Cela crée une tension sociale. »…(RFI)