Très dépendants de la Russie et de l’Ukraine, l’Algérie, l’Egypte, le Liban, la Syrie ou le Yémen craignent des pénuries de céréales après les arrêts de livraison et l’augmentation importante des prix.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie fragilise les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, fortement dépendants de ces deux pays pour leur approvisionnement en blé. Alors que les ports ukrainiens sont fermés, que le trafic en mer Noire est perturbé, et que le commerce de céréales de Russie est à l’arrêt, le cours du blé a enregistré une hausse de 23 % en février, un record depuis 2015.
L’approvisionnement en blé, et son prix, pourrait être durablement affecté si la guerre se poursuit, et sous l’effet des sanctions imposées à Moscou. Or, dans les pays de la région, confrontés à des crises structurelles, et pour certains à des guerres, une hausse du prix du pain, voire des pénuries de cet aliment de base, pourrait engendrer un regain de tensions sociales…. (Le monde.fr)