22 ans après, elle est expulsée de son château pour une facture impayée de 277 euros

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En Écosse, en janvier 2022, une femme d’affaires belge a été expulsée de son château avec sa famille après une bataille de procédure judiciaire de 22 ans. Tout remonte à une facture impayée de 277 euros.

D’une facture impayée à une expulsion. C’est l’histoire qu’a vécue Marian Van Overwaele, femme d’affaires belge propriétaire d’un château en Écosse. Selon la BBC, qui rapporte les faits mercredi 2 mars, la femme âgée aujourd’hui de 71 ans a été expulsée avec sa famille en janvier 2022 pour une facture impayée de 277 euros remontant à 1997. À cette époque, Marian Van Overwaele aurait refusé de payer ladite facture adressée à un magasin de robes de mariée qu’elle possédait à Helensburgh, en Écosse.

Sauf que, le montant et les frais impayés ont fait grimper la dette. Elle s’élevait à près de 36.000 euros en 2000. Son entreprise a été déclarée en faillite, puis liquidée. Au fil des années, l’administration fiscale écossaise a continué de lui réclamer des remboursements. Les dettes s’élèveraient 22 ans plus tard à plusieurs centaines de milliers d’euros.

La facture aurait été payée plus tard

Si l’affaire a traîné en longueur, c’est parce que la famille a contesté la liquidation de l’entreprise et a procédé à diverses actions en justice. Pour le frère de Marian Van Overwaele, George Amil, cité par la BBC, « c’est une énorme erreur judiciaire (…) toute l’affaire est un complot. Nous allons continuer à nous battre ». La famille insiste sur le fait que la facture a été payée après la faillite et la vente de son entreprise.

En août 2021, la Cour suprême écossaise a refusé une « requête de réclamation » contre Marian Van Overwaele et George Amil. Elle a ordonné aux frères et sœurs de quitter le château. Pour la famille, leurs droits humains ont été violés, le jugement ayant été rendu en leur absence. Elle a fait appel du jugement. Mais en janvier 2022, la femme d’affaires n’a pas réussi à faire entendre sa cause. Elle a perdu une nouvelle fois son procès devant la Cour suprême. Classé, le château est estimé à 3,62 millions d’euros. Désormais saisi, il doit permettre de rembourser les créanciers. (Capital)