Un complexe hospitalier accueillant femmes et enfants a été touché par un bombardement à Marioupol, mercredi. L’attaque est intervenue alors qu’un cessez-le-feu était censé être en place pour permettre l’évacuation des civils. Elle aurait fait 3 morts, dont une fillette, selon le dernier bilan des autorités locales.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenski a fermement condamné cette attaque : « Nous n’avons jamais fait et n’aurions jamais fait quelque chose comme ce crime de guerre avec aucune des villes de la région de Donetsk ou de Louhansk, ou de toute autre région. Avec aucune des villes de cette planète. Parce que nous sommes humains. Et vous ? »
La situation humanitaire continue de se dégrader à Marioupol, port stratégique de la mer d’Azov dont le contrôle permettrait de faire la jonction entre les forces russes de Crimée et des territoires séparatistes du Donbass. Depuis une dizaine de jours, déjà, la ville de 300 000 habitants est assiégée par les forces russes et subit des bombardements incessants.
Interrogé sur les frappes aériennes, le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, affirme pour sa part qu’elles ne visent pas les civils et que l’hôpital avait déjà été évacué par les forces ukrainiennes au moment de la frappe….(Euronews)