Une cour italienne à Bologne a condamné, récemment, M’hamed Chamekh, un Marocain âgé de 44 ans, à la réclusion criminelle à perpétuité, pour le meurtre d’Atika Gharib. Le corps de celle-ci, âgée de 35 ans, a été retrouvé, en 2019, calciné dans une ferme, qui a également été détruite par le feu.
Selon la presse italienne, le président de la Cour a estimé que «l’ex-compagnon d’Atika Gharib l’a tué pour réaffirmer son désir de possession des femmes et pour le besoin barbare de venger son sens de l’honneur mal conçu». Ainsi, le Marocain a été condamné à la réclusion à perpétuité avec isolement cellulaire diurne de 4 mois.
Dans l’après-midi du 2 septembre 2019, le corps calciné d’Atika Gharib a été retrouvé dans une ferme, également détruite par un incendie, à Castello d’Argile. Immédiatement, les investigations des carabiniers se sont intéressées à son ancien compagnon, traqué et interpellé à bord d’un train à Vintimille, alors qu’il tentait de franchir la frontière avec la France. La Marocaine venait de rompre sa relation avec M’hamed Chamekh, qui avait abusé de sa fille, âgée de 15 ans, un mois plus tôt, poursuit la même source.
Avant de quitter la maison, l’homme aurait volé les papiers d’Atika, la contraignant de le voir une dernière fois pour récupérer notamment son passeport. C’est ainsi qu’Atika Gharib a été tuée et son corps brûlé. Immédiatement après le crime, le tueur aurait appelé la sœur de la victime et envoyé un message vocal à sa tante au Maroc. Dans les deux cas, il aurait confirmé qu’il aurait lui-même tué Atika.
Le tribunal a rejeté les thèses, proposées comme circonstances atténuantes, par la défense du Marocain, son avocat Me Carlo Machirelli ayant évoqué le thème d’un crime «culturellement orienté». (Autre média)
