Le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, en partenariat avec la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et la Banque africaine de développement, a publié un rapport qui souligne que les habitants des villes africaines bénéficient de meilleures conditions de vie, qu’il s’agisse de l’accès à l’éducation, aux infrastructures de base ou bien du niveau des salaires.
Le rapport « Dynamique de l’urbanisation africaine 2022, le rayonnement économique des villes africaines » précise que les villes africaines ont maintenu leurs performances économiques malgré une croissance de 500 millions de personnes au cours des 30 dernières années.
De ce fait, cela a permis d’offrir à plusieurs centaines de millions de personnes de meilleurs emplois et un meilleur accès aux services et aux infrastructures.
Parmi les messages principaux, les auteurs dudit rapport insistent sur certains points comme le faut que l’urbanisation stimule la croissance du PIB, qu’elle est le moteur de la transformation économique ou encore qu’elle augmenter le niveau de l’éducation.
Ceci est illustré par le fait que le citadin moyen bénéficie de 8,6 années d’éducation formelle, alors que son homologue rural est scolarisé pendant deux fois moins d’années.
Autres points épinglés, des mesures dont les gouvernements peuvent prendre compte pour libérer le potentiel économique des villes.
Dans cet entretien qu’il a accordé à la DW, Philipp Heinrigs, qui a travaillé sur ce rapport, explique pourquoi les villes sont un moteur de croissance, sans ignorer toutefois le problème de l’urbanisme anarchique. (dw.com)
