Accueil ALERTE Présidence de la BDEAC. Le CAMEROUN insiste, c’est son tour

Présidence de la BDEAC. Le CAMEROUN insiste, c’est son tour

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Dans une vidéo, Hamid Tahir Nguilin, ministre tchadien des Finances et du Budget, et son homologue de l’Économie, Mahamat Hamit Koua, remettent en cause la nomination, le 14 avril dernier, du Camerounais Dieudonné Evou Mekou comme président de la Banque de développement de l’Afrique centrale (Bdeac).

En l’absence de réunion statutaire, les autorités tchadiennes ont attendu la visite jeudi dernier du président sortant de la Bdeac pour exprimer leur désaccord. Fortunato Ofa Mbo Nchama a été reçu par le président de transition Tchadien qui lui a exprimé la surprise du Tchad.

Une position relayée par Tahir Hamid Nguilin, ministre Tchadien des Finances et du budget : « Les nominations obéissent au critère de rotation par ordre alphabétique. Le Tchad n’a pas dirigé la Bdeac depuis très longtemps pour ce qui est d’un mandat complet. Et actuellement, c’est le Tchad qui est le prochain ».

En effet, le Tchad se base sur le principe de rotation par ordre alphabétique instauré en 2010. Pourtant du côté camerounais, l’on estime que le tour du Tchad est passé en 2015. D’ailleurs actuellement c’est un Tchadien qui est à la tête de Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac). Donc en mettant un Tchadien à la tête de la Bdeac, ceci reviendrait à un cumul. Ce qui est proscrit.

« De quel droit les autorités de N’djamena se permettraient-elles de récuser la nomination du Cameroun à la tête de la Bdeac, alors que leur légitimité est toute relative ? Il est certain que le président sortant  Fortunato Ofa Mbo Nchama, qui selon les textes de la Bdeac qu’il a lui-même fait adopter en 2019 n’est plus légitime depuis le 17 mars 2022, date d’expiration de son mandat de 5 ans entamé le 18 mars 2017 ».

« Or de toute évidence, il est en parfaite collusion avec les autorités tchadiennes qui créent la polémique pour empêcher l’installation de Dieudonné Evou Mekou » souligne une source.

Cette situation « le maintiendrait au poste jusqu’à la fin du mandat d’Abbas Mahamat Tolli à la Beac  permettant ainsi au Tchad de revenir à la Bdeac en 2024 ».

Selon la même source, « après avoir eu la Bdeac de 2015 à 2017, la Beac de 2017 à 2024, le Tchad  reprendrait la Bdeac en 2024 ».

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