Le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres s’est dit « profondément choqué et attristé » par la reprise des violences.
« J’appelle fermement à la cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations de paix » entre gouvernement et rebelles, ainsi qu’à garantir l’accès à l’aide humanitaire aux personnes en ayant besoin », a-t-il déclaré.
La France a appelé les autorités éthiopiennes et rebelles tigréens qui s’affrontent à cesser immédiatement les combats et reprendre les négociations.
Les rebelles du Tigré ont accusé l’armée fédérale éthiopienne d’avoir lancé une « offensive à grande échelle » contre leurs positions.
Ces combats sont les premiers d’ampleur signalés depuis une trêve conclue fin mars et jusqu’ici largement respectée, qui avait notamment permis une reprise progressive de l’aide humanitaire vers la région, plongée dans des conditions proches de la famine.
La milice amhara Fano – qui épaule les forces gouvernementales – affirme que les combats se déroulent dans deux zones – Mehago et Jemedo – de la région Amhara, frontalières du Tigré, ajoutant qu’aucun combat n’a lieu dans l’immédiat au Tigré même, sans qu’il soit possible de le confirmer de source indépendante.
Écoutez à ce sujet l’analyse de Gérard Prunier, chercheur au CNRS et ancien directeur du Centre français d’études éthiopiennes à Addis-Abeba. (dw.com)