Les pays membres de l’OMS ont validé un projet de traité sur les pandémies, avec des dispositions pour garantir l’accès aux vaccins et traitements, notamment dans les pays pauvres.
Cinq ans après le choc du COVID-19, les pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se sont accordés sur un projet de traité destiné à mieux coordonner la réponse internationale face aux futures pandémies.
Le texte, finalisé mercredi à Genève, prévoit notamment que l’OMS puisse conserver jusqu’à 20 % des vaccins, tests et traitements issus d’échantillons partagés, afin d’en garantir l’accès aux pays les plus vulnérables.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué un « moment historique », affirmant que cet accord montre qu’« un terrain d’entente est encore possible, même dans un monde divisé ».
Toutefois, des voix critiques pointent le caractère non contraignant du texte. Les États-Unis, sortis de l’OMS sous Donald Trump, et l’Argentine de Javier Milei ont refusé d’y participer.
Le traité sera soumis à l’adoption formelle lors de l’Assemblée mondiale de la santé en mai prochain.
L’OMS s’accorde sur un traité pour mieux gérer les pandémies