En ce jour qui célèbre la femme gabonaise, mon cœur s’incline avec respect, tendresse et admiration. Parce qu’au-delà des titres, des statuts et des fonctions, il y a vous : femmes de courage, de conviction, et d’action.
Je pense à toi, femme professionnelle, qui jongle chaque jour entre réunions, délais et responsabilités familiales.
Dans ton tailleur, tu avances, droite et digne, dans un monde qui exige cent fois plus de toi.
Tu brilles non par le bruit, mais par ton intelligence, ta rigueur et ta force tranquille.
Je pense aussi à toi, femme technicienne de surface, que beaucoup croisent sans vraiment voir.
Mais moi je te vois.
Je vois ton labeur dès l’aube, ta main qui nettoie, qui répare, qui remet de l’ordre.
Tu es l’âme discrète des lieux que nous habitons et travaillons.
Et tu mérites mille fois plus que les silences qu’on t’accorde.
À toi, femme battante, que la vie a souvent mise à l’épreuve mais qui tient debout, encore et toujours.
Tu es cette mère qui élève seule, cette sœur qui sacrifie ses rêves pour ceux des autres.
Tu es la preuve vivante que la dignité n’a pas besoin de luxe pour exister.
À toi aussi, jeune étudiante, qui jongle entre les bancs de l’université et les heures de travail.
Tu cours après ton avenir sans jamais lâcher prise.
Tu cherches ta voix tout en assumant mille responsabilités, avec la détermination de celle qui sait qu’elle mérite mieux.
Et toi, femme entrepreneuse, qui ose créer, innover, te relever après chaque chute.
Ton audace est une graine qui fait germer l’avenir.
Ton indépendance, un cri d’espoir pour toutes celles qui te regardent en silence, rêvant de s’émanciper.
Tu es celle qui inspire des nombreuses jeunes femmes.
Aujourd’hui, je célèbre chacune de vous.
Pas seulement pour ce que vous faites, mais pour ce que vous êtes.
Des piliers, des sources, des repères, des étoiles qui éclairent les chemins.
À vous toutes, femmes visibles et invisibles,
Je souhaite une Joyeuse Journée nationale de la femme.
Et que chaque jour qui suit vous rappelle que vous êtes précieuses.