dimanche, novembre 24, 2024
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RDC. Des arrestations liées au meurtre de l’ambassadeur d’ITALIE à Goma

La police de la province du Nord-Kivu annonce avoir arrêté des auteurs présumés de l’attaque dans laquelle l’ambassadeur italien Luca Attanasio, son garde du corps et un chauffeur du Programme alimentaire mondial ont été tués le 22 février 2021 aux abords du parc des Virunga. Les malfrats, parmi lesquels des auteurs présumés des attaques contre les convois des humanitaires dans la région, ont été présentés, mardi 18 janvier, aux autorités politico-militaires du Nord-Kivu.

Les six hommes, encore jeunes, sont assis par terre et encadrés par des policiers bien armés. Ils sont ainsi présentés au gouverneur militaire du Nord-Kivu par le général Aba Van Ang, le chef de la police : « Le premier du groupe se nommerait Aspirant, il est en fuite. Ils ont réussi à nous dire que quand ils ont kidnappé l’ambassadeur, c’est lui qui a tiré sur l’ambassadeur. Ils ont beaucoup regretté d’avoir perdu 1 million de dollars [de rançon espérée ndlr]. La mort de l’ambassadeur a fait qu’ils perdent cet argent ».

Un rapt qui aurait mal tourné

Ce serait donc une opération de rapt qui aurait mal tourné. La police espère, grâce aux informations obtenues, mettre la main sur le tireur présumé en cavale. Dans la région, ces ravisseurs opèrent en bande organisée, précise la police.

« Leurs éclaireurs sont des motards. Quand ils ont déjà ciblé le butin, quand le véhicule veut démarrer, il prend le devant, il suit l’itinéraire. Ils sont là. Ils voient seulement leur motard passer, ils sortent pour braquer le véhicule qui vient derrière ».

Un procès public pour décourager la criminalité

Certains d’entre eux ont reconnu avoir participé au kidnapping des humanitaires. Le gouverneur militaire de cette province sous état de siège en appelle à la justice : « Que la justice soit faite. Qu’ils soient châtiés en rapport avec tout ce qu’ils ont causé à la population ». La procédure a été enclenchée. Les autorités politico-militaires souhaitent que les présumés criminels soient jugés en procès public pour décourager la criminalité. (rfi.fr)

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