Plus de deux millions de nouveaux électeurs se sont inscrits sur les listes électorales entre janvier et juillet, ce qui pourrait porter à 7,8 millions le nombre total d’électeurs pour les scrutins législatif et présidentiel de novembre au Burkina Faso, a annoncé lundi la commission électorale.
L’opération de révision des listes électorales menée entre le 4 janvier et le 17 juillet a permis d’enregistrer « 2 376 100 nouveaux enrôlés », dont « 23 443 à l’étranger », qui pourront participer pour la première fois au vote de la diaspora, a déclaré le président de la commission électorale nationale indépendante (Céni), Newton Ahmed Barry.
Plus de deux millions de nouveaux électeurs se sont inscrits sur les listes électorales entre janvier et juillet, ce qui pourrait porter à 7,8 millions le nombre total d’électeurs pour les scrutins législatif et présidentiel de novembre au Burkina Faso, a annoncé lundi la commission électorale.
L’opération de révision des listes électorales menée entre le 4 janvier et le 17 juillet a permis d’enregistrer « 2 376 100 nouveaux enrôlés », dont « 23 443 à l’étranger », qui pourront participer pour la première fois au vote de la diaspora, a déclaré le président de la commission électorale nationale indépendante (Céni), Newton Ahmed Barry.
« On a un électeur sur deux enrôlé. C’est la première fois dans l’histoire de la Céni qu’une révision du fichier électoral donne ces chiffres, en plus dans un contexte difficile comme celui là », a-t-il indiqué, une référence aux attaques jihadistes qui frappent le pays depuis 2016.
22 communes non couvertes par l’enrôlement
Sur les 351 communes que compte le pays, seulement 22 – réparties dans huit provinces et cinq régions – n’ont pas été couvertes par l’enrôlement à cause de la menace sécuritaire, a regretté Newton Ahmed Barry, précisant que le potentiel électoral attendu dans ces communes étaient de 166 885 électeurs.
Ces chiffres devront être consolidés après les contentieux sur les listes électorales et additionnés aux près de 5 517 000 électeurs inscrits pour les scrutins de 2015.
Candidat à sa propre succession, le président Roch Marc Christian Kaboré, investi par son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), devrait avoir de nombreux opposants. Parmi eux : le chef de file de l’opposition burkinabè Zéphirin Diabré, l’ex-Premier ministre Kadré Désiré Ouédraogo, ou encore Eddie Komboïgo, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ex-parti de Blaise Compaoré. (JeuneAfrique)