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La nomination d’un proche de Trump à la tête de la BID suscite l’inquiétude

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La Banque interaméricaine de développement (BID) doit choisir ce week-end son nouveau président. Mais le nom de Mauricio Claver-Carone, seul candidat et faucon de la politique de Donald Trump, est loin de faire l’unanimité au sein des membres de la BID.

Ce week-end, en guise de nouveau président, les 48 représentants des pays actionnaires de la Banque interaméricaine de développement (BID) n’auront pas beaucoup choix. Pour occuper le poste de président de cette importante institution multilatérale créée dans les années 1950, il n’y a qu’un seul candidat en lice : Mauricio Claver-Carone.

La nomination de ce Cubano-Américain est largement décriée car depuis quatre ans, il est l’architecte de la politique de Donald Trump en Amérique latine. Un changement majeur pour l’institution car elle a toujours été dirigée par un Latino-Américain. Mais cette fois-ci, Donald Trump en a décidé autrement et a choisi au début de l’été de rompre cet accord tacite.

Si ce nom est tant contesté, c’est aussi car il est l’origine de la position dure de Washington vis-à-vis de Cuba et du Venezuela. Et ces dernières semaines, il n’a pas hésité à s’en prendre violemment aux dirigeants latino-américains qui se sont opposés à son arrivée à la tête de la BID.

Un possible boycott du conseil d’administration

Au sein des pays latino-américains mais aussi en Europe, les craintes sont grandes. Mauricio Claver-Carone a d’ores et déjà annoncé que la lutte contre le réchauffement climatique ou encore celle pour l’égalité femmes-hommes ne feront pas partie de ses priorités. La principale mission de ce proche de Donald Trump sera davantage de contrer l’influence grandissante de la Chine en Amérique latine, dont elle est devenue l’un des principaux partenaires commerciaux.

Pour empêcher l’ascension du premier Américain à la tête de la BID, plusieurs pays-membres pourraient faire le choix de ne pas participer au conseil d’administration ce week-end. Il faut en effet un quorum de deux tiers des votants pour procéder au vote. (Rfi.fr)

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