Montée de chaleur mardi près de la Mosson, avant le match de Ligue 1 Montpellier-Lyon. Un homme a menacé des policiers avec un couteau, invoquant un acte terroriste. Il est identifié comme étant schizophrène.
Montpellier, square de Surville, mardi, 17h45. Trois agents du groupe de sécurité de proximité (GSP) sont mobilisés pour sécuriser les alentours du stade de La Mosson, alors qu’un match de Ligue 1 opposant le MHSC à l’Olympique Lyonnais doit avoir lieu à 21h (score final 2-1). Soudain, un homme les prend à parti. Puis il brandit un couteau.
Couteau et revendication de djihadisme
Selon Metropolitain, l’individu clame alors “être à Montpellier pour une mission divine”. Dans un communiqué, le procureur de la République de Montpellier Fabrice Belargent précisera que l’individu “s’adressait aux fonctionnaires en leur indiquant qu’il était « djihadiste »et qu’il voulait « en finir avec la vie ». Armé, il s’avance vers les policiers en les menaçant, mais pas seulement : « Malgré les injonctions des policiers, l’individu continuait à avancer vers en eux en leur demandant de tirer sur lui », ajoute le représentant du parquet.
L’un des policiers de la Sécurité publique tire alors en l’air. Une sommation et “un sang-froid qu’il convient de souligner », selon le procureur Fabrice Belargent, pour permettre l’interpellation de l’individu. Mais ce dernier prend la fuite en courant – pas pour longtemps : il est rapidement interpellé dans l’appartement familial où il habite.
Schizophrène plus que terroriste
Placé en garde à vue, le jeune homme de 21 ans doit faire l’objet d’une expertise psychiatrique. Le parquet a en effet confirmé qu’il faisait l’objet d’un suivi psychiatrique antérieur pour schizophrénie. L’individu a d’ailleurs déjà été condamné à cinq reprises pour pour des faits de vols et violences volontaires, précise le parquet.
Une enquête a été ouverte et confiée au Service régional de police judiciaire (SRPJ), pour tentative d’homicide volontaire sur dépositaires de l’autorité publique et apologie du terrorisme. Le parquet national anti-terroriste de Paris, informé des faits, « ne s’est pas saisi en l’état de cette procédure », a conclu le procureur. (Autre média)