Accueil MONDE Hospitalisation de l’iranienne Nasrin Sotoudeh. La France « très inquiète »

Hospitalisation de l’iranienne Nasrin Sotoudeh. La France « très inquiète »

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L’avocate et opposante iranienne a été transférée la semaine dernière dans un service de cardiologie peu après avoir été admise aux urgences à Téhéran.

Le ministre français des Affaires étrangères a exprimé ce mardi son inquiétude sur l’état de santé de l’avocate et opposante iranienne Nasrin Sotoudeh, hospitalisée suite à une grève de la faim. « Nous sommes très inquiets sur l’état de santé de Nasrin Sotoudeh. Elle a été condamnée (…) pour avoir fait son métier d’avocate », a déclaré Jean-Yves Le Drian à l’Assemblée nationale, lors de la séance des questions au gouvernement.

« Le président de la République, à chaque entretien avec les autorités iraniennes, moi-même à mon niveau, nous rappelons notre volonté de voir Nasrin Sotoudeh libérée », a-t-il ajouté. L’opposante de 57 ans, est en grève de la faim depuis plus de 40 jours selon son mari, pour dénoncer les conditions d’incarcération des prisonniers politiques et leur horizon judiciaire bouché, tandis que le Covid-19 fait des ravages en Iran et encore plus dans ses prisons.

Prix franco-allemand des droits de l’Homme

Elle a été transférée la semaine dernière dans un service de cardiologie peu après avoir été admise aux urgences de l’hôpital Taleghani de Téhéran. Jean-Yves Le Drian le Drian a rappelé que l’avocate avait reçu le prix franco-allemand des droits de l’Homme et avait été désignée comme « membre du Conseil pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans le cadre de la présidence française du G7 ».

Il a rappelé par ailleurs le cas de la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, détenue depuis un an à Téhéran, et dont la condamnation « purement politique et arbitraire » n’est, selon lui, « fondée sur aucun élément sérieux ». Jean-Yves Le Drian a réaffirmé la volonté de la France de se mobiliser pour la chercheuse « et sur l’aggravation de la situation des droits de l’Homme en Iran, en partie à la suite des manifestations de novembre 2019 ». (L’Express)

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