Des échanges de tirs entre les miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) et les militaires congolais ont fait 11 morts mercredi dans le territoire d’Irumu, province de l’Ituri. Plusieurs sources au sein du commandement de la milice et des FARDC parlent d’un malentendu.
Selon le commandement de la FRPI, ces événements n’étaient pas prémédités. Les miliciens auraient agi dans le cadre de légitime défense. Ils voulaient protéger leur chef qui aurait été menacé, selon eux, par un commandant de l’armée. Dans les rangs des FARDC (Forces armées de RDC), on parle d’un malentendu qui aurait provoqué cet incident et qui a été, par la suite, maitrisé.
Le calme est revenu
Les deux camps ont regagné leur position. Les miliciens sont revenus à Azita, à 7 kilomètres de Gety où ils sont précantonnés en attendant le début du processus de désarmement.
Selon des sources locales, la situation aurait pu être plus grave, car l’état-major du régiment des FARDC a été réellement attaqué par ces miliciens, à la suite du mot d’ordre du général autoproclamé Adirodu Mbadu.
Des cases de militaires ont été incendiées. Deux civils, trois militaires et six miliciens ont péri dans les échanges de tirs. Cette situation inquiète étant donné que le processus de DDR, qui devrait être lancé en février, piétine.
La FRPI met la pression et le gouvernement promet d’accélérer le processus dans les jours qui viennent. Entretemps, les miliciens encore armés se promènent dans la région contribuant à un climat d’insécurité dénoncé par la population locale. Le calme est en tout cas revenu dans la zone. (Rfi.fr)
