L’embuscade non revendiquée pour l’heure, a eu lieu mercredi, à 11 jours des élections, dans l’une des régions les plus touchées par les exactions des groupes djihadistes, au nord du pays.
Quatorze soldats ont été tués, mercredi 11 novembre, lors d’une embuscade dans le nord du Burkina Faso. C’est l’une des plus graves attaques contre l’armée depuis cinq ans, en pleine campagne électorale pour la présidentielle et les législatives du 22 novembre.
« Un convoi du détachement militaire de Tin-Akoff » est tombé dans « une embuscade tendue par des groupes armés terroristes », a indiqué le porte-parole du gouvernement Remis Fulgance Dandjinou dans un communiqué jeudi soir. L’attaque contre la « patrouille militaire » s’est produite « sur l’axe Tin Akoff-Beldiabé », des localités situées dans la province de l’Oudalan, a détaillé à l’Agence France-Presse (AFP) une source sécuritaire sous couvert d’anonymat.
« Le bilan provisoire de cette embuscade est de 14 membres des forces de défense et de sécurité décédés, huit blessés dont trois graves évacués par voie aérienne à Ouagadougou », a rapporté M. Dandjinou. Une autre source de sécurité a précisé qu’il s’agissait de « 13 militaires et un gendarme »… (lemonde.fr)