Au Burkina Faso, des milliers d’habitants ont fui les attaques terroristes qui sévissent dans certaines régions du pays. Ces déplacés internes risquent d’être privés de leur droit de vote lors des élections du 22 novembre, durant lesquelles la sécurité nationale sera un enjeu majeur.
Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques jihadistes qui touchent en particulier le nord et l’est du pays. Une crise sécuritaire qui pousse de nombreux Burkinabè sur les routes de l’exil.
Aujourd’hui, le pays compte plus d’un million de déplacés internes. Alors que les élections présidentielle et législatives se tiendront dimanche 22 novembre, cette frange de la population risque de ne pas pouvoir voter.
En fuyant les attaques, ces déplacés laissent derrière eux leurs papiers d’identité, des documents nécessaires lors du vote. Au Burkina Faso, des associations et activistes tentent de leur venir en aide et à les sensibiliser aux enjeux électoraux.
Selon la Commission électorale indépendante, près de 1 600 villages n’ont pas pu être enregistrés pour ces élections, privant probablement des milliers de Burkinabè de leur droit de vote. (France24)