Les Burkinabè se rendaient aux urnes, hier, dimanche 22 novembre, pour les élections présidentielles et législatives. Le vote s’est déroulé dans le calme sur l’ensemble du territoire. Même si plusieurs bureaux de vote n’ont pas ouvert suite à la menace sécuritaire.
Le président de la Céni a déclaré que des difficultés ont été constatées sur le terrain, notamment le problème sécuritaire dans certaines localités de l’Est et du Sahel. Dans la Tapoa, dans la région de l’Est, 224 bureaux de vote n’ont pas ouvert sur un total de 335. C’est dans cette province que des groupes d’hommes armés ont menacé de représailles les populations de plusieurs villages si elles se rendaient aux urnes. « On a dit à des populations que celui qui plonge son doigt dans l’encre indélébile peut dire adieu à son doigt » a souligné Ahmed Newton Barry.
Fermeture avant l’heure
Des bureaux de vote ont fermé avant l’heure prévue, suite à des menaces. C’était le cas à Markoye, dans la région du Sahel. Quant aux populations de Tin-Akoff, elles n’ont pas voté. Aucun bureau n’a ouvert dans cette commune. Le matériel de vote et les agents électoraux n’ont pas été déployés sur place. Même scénario dans la région du Centre-Est où des bureaux sont restés fermés.
Environ 300 000 personnes n’ont pas pu voter
Dans la région du Nord, l’absence, ou l’arrivée tardive, des forces de sécurité dans certains bureaux a été signalée. Selon la Céni, ce sont environ 300 000 personnes qui n’ont pas pu voter suite à cette menace sécuritaire. « De vrais problèmes logistiques, mais le vote se poursuit… » (rfi.fr)