Un attentat-suicide survenu jeudi dans le centre-ville de Bagdad a fait au moins sept morts et plusieurs dizaines de blessés, selon des sources policières et médicales.
Le centre de la capitale irakienne a été secoué, jeudi 21 janvier, par un attentat-suicide. L’attaque a fait au moins sept morts et une vingtaine de blessés, selon des sources policières et médicales citées par l’agence de presse Reuters.
L’attentat a eu lieu sur la place Tayaran, un carrefour très passant de Bagdad. Un attentat-suicide sur cette même place avait fait 31 morts il y a trois ans quasiment jour pour jour.
Comme en 2018, cette attaque intervient, alors que les autorités discutent de l’organisation d’un scrutin législatif, une échéance régulièrement accompagnée de violences en Irak.
Aussitôt après l’explosion, entendue dans tout le centre de Bagdad, des journalistes de l’AFP ont vu affluer de nombreuses ambulances vers le site de l’attentat.
L’attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat, mais ce mode opératoire a déjà été utilisé par le passé par le groupe État islamique (EI), qui a occupé près du tiers de l’Irak en 2014, avant que Bagdad ne déclare avoir gagné sa guerre contre les jihadistes fin 2017. (france24)