vendredi, mai 17, 2024
AccueilALERTEPrésidentielle au NIGER. Des heurts éclatent, l'opposition clame sa victoire

Présidentielle au NIGER. Des heurts éclatent, l’opposition clame sa victoire

La tension est montée d’un cran, mercredi, au Niger où l’opposition a revendiqué sa victoire à la présidentielle après l’annonce officielle de celle du candidat du pouvoir, Mohamed Bazoum. Cette situation a provoqué des manifestations de mécontentement dans plusieurs villes du pays.

Le candidat de l’opposition au Niger, Mahamane Ousmane, a revendiqué, mercredi 24 février, la victoire à la présidentielle de dimanche dans un discours reçu par la presse au lendemain de l’annonce officielle des résultats provisoires par la Commission électorale donnant pour vainqueur Mohamed Bazoum, candidat du pouvoir.

« La compilation des résultats des PV en notre possession à travers nos délégués dans les différents bureaux de vote nous donnent gagnants avec 50,3 % des voix », a affirmé Mahamane Ousmane depuis son fief de Zinder, dans le sud-est du pays, dans un discours dont une vidéo a été reçue par l’AFP et authentifiée auprès de cadres de son parti.

L’accès au réseau internet était très réduit mercredi matin dans la capitale Niamey et à Zinder, deuxième ville du pays, sans qu’un lien direct avec la revendication de Mahamane Ousmane puisse être clairement établi.

À Agadez, dans la circonscription de Timia, « le taux de participation de 103 % a été rapporté avec un score de 99 % en faveur du candidat du pouvoir », a accusé le candidat de l’opposition dans son discours prononcé dans la nuit de mardi à mercredi depuis son fief de Zinder, selon son parti. « Dans ces zones, nos délégués ont été contraints sous la menace d’armes à feu à signer les PV, sans aucune possibilité de porter des observations », a-t-il affirmé.

Des heurts dans la capitale

Cette annonce a été suivie mercredi matin par des heurts dans la capitale, notamment dans le quartier central du grand-marché où au moins une station essence Total a été vandalisée.

Des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre – les premiers jetant des pavés contre les seconds répondant par des gaz lacrymogènes – ont également été constatés par des journalistes de l’AFP.

La veille, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait donné vainqueur, avec 55,75 % des voix, Mohamed Bazoum, dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou, selon des résultats provisoires qui doivent être confirmés par la Cour constitutionnelle. (France)

ARTICLES LIÉS
- Advertisment -

Les plus populaire

Commentaires récents