En guise de soutien à la suite de l’explosion survenue le dimanche 7 mars à Bata, l’État gabonais a annoncé vendredi la remise d’une somme de 500 millions de francs CFA censés aider les victimes de cet incident ayant occasionné le décès d’une centaine de personnes, environ 600 blessés et d’importants dégâts matériels.
Solidarité sous-régionale oblige. La Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda s’est rendue le 12 mars à Bata, la capitale économique de la Guinée équatoriale. Dépêchée par Ali Bongo, elle est allée adresser les condoléances et exprimer le soutien du chef de l’État gabonais à son homologue Teodoro Obiang Nguema Mbasogo cinq jours après la puissante explosion survenue dans un dépôt d’armes et de munitions situées dans un camp militaire de la ville. Selon un bilan officiel encore provisoire, l’évènement a fait plus de 100 morts, 600 blessés et détruit de nombreuses habitations autour du camp.
En soutien aux autorités équato-guinéennes qui ont annoncé quelques jours plus tôt une aide aux différentes victimes de cette explosion, l’État gabonais a souhaité joindre à sa sollicitude un chèque relativement important : 500 millions de FCFA. Cet argent, justifie la Primature, est censé «venir en aide aux nombreuses populations sinistrées».
Pour les autorités gabonaises, l’explosion du dimanche dernier était une «rude épreuve qui a endeuillé la sous-région». L’aide financière apportée à la Guinée équatoriale éprouvée intervient donc dans le cadre des «relations historiques» qui le lient les deux pays. (Alibreville.com)
