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Le mandat du président somalien ne sera pas prolongé, contrairement à ce qui avait été annoncé quelques semaines plus tôt. Le Parlement a préféré faire marche arrière après les manifestations de colère.
Les législateurs somaliens ont voté à l’unanimité samedi l’annulation d’une prolongation de deux ans du mandat présidentiel qu’ils avaient approuvée le mois dernier, après des affrontements dans la capitale Mogadiscio entre différentes factions des forces de sécurité.
Dans un discours prononcé après le vote à la chambre basse du Parlement, le Premier ministre Mohamed Hussein Roble a ordonné aux militaires de rentrer dans les casernes et exhorté les personnalités politiques à s’abstenir de tout appel à la violence.
La crise politique fait craindre que les insurgés d’Al Shabaab, liés à Al-Qaïda, exploitent un vide sécuritaire en cas de division des forces de l’État en clans rivaux. Le groupe a pris le contrôle d’au moins une ville du pays la semaine dernière.
La tentative du président Mohamed Abdullahi Mohamed de prolonger son mandat de quatre ans a également froissé les donateurs étrangers qui avaient soutenu son gouvernement dans sa tentative de stabiliser la Somalie, meurtrie par une guerre civile qui a débuté en 1991.
Un plan pour les élections
Retransmis à la télévision somalienne, le vote de samedi à la chambre basse est intervenu peu de temps après une intervention de Mohamed qui, s’adressant aux parlementaires, a déclaré qu’il ordonnait au Premier ministre de se préparer à tenir des élections législatives.
Dans un tweet publié samedi soir, Roble assure que le gouvernement présentera « bientôt » un plan pour des élections.
Le mandat de Mohamed a expiré en février, mais le Parlement n’a pas été en mesure de choisir un nouveau président.
La prolongation du mandat a été approuvée par la chambre basse mais rejetée par le Sénat, déclenchant une crise politique qui s’est intensifiée la semaine dernière.
Entre 60 000 et 100 000 personnes ont été contraintes de fuir leurs maisons à la suite d’affrontements qui font craindre une guerre totale entre des factions lourdement armées favorables ou hostiles au président. (Ouest France)