La colère sociale s’intensifie en Algérie. Pour tenter d’apaiser les tensions, le président algérien Albdemadjid Tebboune a enjoint à son gouvernement, ce dimanche 2 mai, d’ouvrir « un dialogue » avec les partenaires sociaux. Grèves, chômage élevé (15 %) et paupérisation, flambée des prix et pénuries de denrées de base, un front social en ébullition vient désormais s’ajouter à une profonde crise économique, née de la chute de la rente pétrolière, et à l’impasse politique qui perdure depuis le soulèvement populaire du Hirak, il y a deux ans.
Lors d’un conseil des ministres, Albdemadjid Tebboune a « ordonné d’engager un dialogue avec les différents partenaires sociaux aux fins d’améliorer la situation socioprofessionnelle des employés du secteur » de l’Éducation et de la Santé, selon un communiqué officiel. Au même moment, les agents de la Protection civile, pompiers notamment, défilaient en uniforme non loin du siège de la présidence algérienne jusqu’au bâtiment de leur direction générale, a constaté un photographe de l’Agence France Presse… (Le Point)