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NIGER. Attaque contre la résidence du président de l’Assemblée Seini Oumarou

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À Niamey, dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 juin, des assaillants s’en sont pris à la résidence du président de l’Assemblée nationale, Seini Oumarou. Attaque terroriste ou crime des petits délinquants de Niamey ? Les réseaux sociaux s’accaparent de l’affaire. Une enquête est en cours.

Des hommes armés à moto ont tiré sur des agents de la Garde nationale, au domicile du président de l’Assemblée nationale Seini Oumarou. Le bilan est d’un garde tué et un autre blessé. L’information, relayée sur les réseaux sociaux, a vite fait le tour : « Des terroristes ont tenté d’assassiner le président de l’Assemblée nationale », lit-on sur certains posts. L’enquête immédiatement ouverte suit son cours.

Des sources sécuritaires proches de l’enquête affirment que pour qu’il y ait attentat, il faut que quelqu’un soit visé. Or dans le cas du domicile de Seini Oumarou, les sources sont formelles : la motivation est le véhicule 4 x 4 Foker garé devant sa résidence. Les premières images de la vidéosurveillance et la façon d’opérer des bandits armés le prouvent bien : la personne du président de l Assemblée nationale n’était pas la cible.

AK 47

Sur ces images, on voit très clairement le garde national fuir pour se mettre à l’abri dès les premiers coups de feu, abandonnant ainsi son poste et le véhicule. C’est sans grande difficulté que les bandits armés ont pris possession du véhicule. N’ayant pas pu démarrer le 4×4 faute de clé, ils ont fui avant l’arrivée des autres gardes venant de l’intérieur de la résidence.

Selon des sources bien informées, c’est le profil des bandits armés qui orientera l’enquête. S’agit-il de la petite délinquance de Niamey ou d’une incursion extérieure pour voler le pick-up, s’interroge-t-on. L’arme utilisée est un AK 47, ce qui est différent du PA utilisé par les petits délinquants de Niamey.

Pour Ousseini Salatou, responsable de la cellule de communication du président de l’Assemblée nationale, joint au téléphone par Sonia Rolley du service Afrique, les assaillants ne peuvent pas être des voleurs au sens classique. « Soit ce sont vraiment des bandits de grand chemin qui sont en train d’opérer dans nos villages, soit ce sont des jihadistes », nous explique-t-il… (rfi.fr)

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