Ce lundi 4 octobre, Abiy Ahmed a commencé un second mandat de Premier ministre. Vainqueur officiel des élections législatives de juin dernier, le lauréat 2019 du prix Nobel de la paix entame ses cinq nouvelles années à la tête de l’Éthiopie, sous le feu des critiques internationales pour sa gestion de la crise au Tigré.
C’est au Parlement ce lundi matin, dans la capitale Addis-Abeba, que le Premier ministre a prêté serment devant la présidente du pays, Sahle-Work Zewde. Abiy Ahmed s’apprête donc à débuter un nouveau mandat de cinq ans et devrait annoncer son gouvernement dans la semaine.
Ensuite, le nouveau Premier ministre s’est rendu sur la Grande place Meskel, au centre de la capitale éthiopienne. C’est ici qu’a lieu la cérémonie officielle d’investiture et où Abiy Ahmed doit prononcer son discours.
Pour l’occasion, sept chefs d’État africains ont fait le déplacement. On retrouve notamment les présidents ougandais, kényan, sénégalais ou encore nigérian.
Mais au-delà de cette cérémonie, son investiture intervient à un moment crucial. Pour le Premier ministre d’une part, lui qui est sorti vainqueur d’un scrutin que les principaux partis d’opposition ont boycotté. Mais aussi pour le pays, car l’Éthiopie est engagée dans un bras de fer diplomatique à propos de la guerre du Tigré. Dimanche, Addis-Abeba a expulsé sept responsables onusiens et s’expose désormais à de nouvelles sanctions américaines. (rfi.fr)